[non déterminé] Pont
Entre 1147 et 1154, le prieur Gamon s’engage auprès de Galeran II de Meulan à édifier un pont, en échange de quoi les moines percevront une rente annuelle de 100 sols à prendre sur le péage du château . Galeran II ayant autorisé les moines à construire un ou plusieurs moulins sous les arches du pont - en même temps qu’il leur cédait le droit de banalité sur les habitants de Gagny et Gournay - le prieur s’engage à les construire. En 1169-1170, le comtesse Agnès renonce à exiger des moines la construction du pont, l’accord conclu par le prieur Gamon n’ayant pas été ratifié par la communauté, mais autorise néanmoins la communauté à construire un troisième moulin au cas où les deux premiers ne suffiraient pas. En 1190-1191, Guillaume de Garlande renonce aux 100 livres parisis qu’il revendiquait sur la forêt de Noisy pour la réparation des ponts de Gournay et des chaussées. En janvier 1207, Eudes, évêque de Paris, constate que Simon de Bry et Eudeline sa femme ont vendu au prieuré de Saint-Martin-des-Champs pour 120 livres parisis leur port et leur rivage de Marne, du pont de Gournay à la terre de Bry. En avril 1208, Guillaume de Garlande donne à Notre-Dame de Gournay quatre livres parisis de rente annuelle à prendre sur le péage de Gournay. L’Ordonnance et devise du péage de Gournay-sur-Marne, datée de 1344, atteste qu’il existe alors un pont à tablier central mobile distinct du "viez pont", en l’occurence celui du 12e siècle, dont des vestiges semblent encore visibles.
Illustrations
"Le fort de Gournay" (détail)
Crédits | © Département de la Seine-Saint-Denis |
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Dimensions | 600 × 450 pixels |
Résolution | 0.3 Mpx |
Poids | 9.8 kio |
Date | 6 mai 2004 |
Fichier | 536_pleinecran.jpg |
- Le pont de Gournay., Espaullard Hector (1932)
- Péage de Gournay-sur-Marne, 1344., Desthuilliers Annick (1983)
- [Péage de Gournay-sur-Marne, 1344]., Desthuilliers Annick (1983)
- Histoire de la banlieue ecclésiastique de Paris. Tome 15., Lebeuf, abbé Jean (1758)
- Cartulaire blanc, t. I, p. 466b-467a, n°10, « Ludovici junioris de Trembleio », Tardif, Jules (éd.) (1866)