033s047
En 1190-1191, Guillaume de Garlande renonce aux 100 livres parisis qu’il revendiquait sur la forêt de Noisy pour la réparation des ponts de Gournay et des chaussées. En janvier 1207, Eudes, évêque de Paris, constate que Simon de Bry et Eudeline sa femme ont vendu au prieuré de Saint-Martin-des-Champs pour 120 livres parisis leur port et leur rivage de Marne, du pont de Gournay à la terre de Bry. En avril 1208, Guillaume de Garlande donne à Notre-Dame de Gournay quatre livres parisis de rente annuelle à prendre sur le péage de Gournay. L’Ordonnance et devise du péage de Gournay-sur-Marne", datée de 1344, atteste qu’il existe alors un pont à tablier central mobile distinct du "viez pont", en l’occurence celui du 12e siècle, dont des vestiges semblent encore visibles. Ce pont est remis à neuf en 1495-1496, puis réparé en 1558, 1562 et 1564 . Vers 1645, la gravure de Chatillon figure deux ponts, apparemment sans tablier mobile, joignant le château à la rive droite de la Marne d’une part, au village par delà le bras Saint-Arnoult d’autre part. Le pont de Gournay est ruiné au milieu du 17e siècle. A la fin du 17e siècle, quelques vestiges en demeurent visibles, mais on passe désormais la rivière sur un bac situé environ 200m en aval et porté sur le plan? cadastral de 1819.
- [Château, pont, prieuré et église de Gournay-sur-Marne]., (1888)
- Le pont de Gournay., Espaullard Hector (1932)
- Topographie française, ou Représentation de plusieurs villes, bourgs, plans, chasteaux, maisons de plaisance, ruines et vestiges d’antiquitez du royaume de France., Chastillon Claude (1648)
- L’eau., Dachary Monique, Rein Henri, Hamon M. (1987, janvier)
- Péage de Gournay-sur-Marne, 1344., Desthuilliers Annick (1983)