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A-En 1989-1990, une fouille préventive? a mis en évidence à mis en évidence les vestiges d’un grand bâtiment résidentiel construit à l’époque carolingienne. L’’édifice mesure au moins 50 m de longueur sur 14 m de large. IL est bordé au sud par un portique de 2,20 m de large donnant accès, en arrière, à plusieurs salles. Dans l’une d’elle étaent enfouis cinq coffres et un tonneau servant de resserre. Au sud-est, la construction est dotée dès l’origine d’une tour d’angle qui a pu abriter un escalier menant à l’étage. Une autre tour d’angle édifiée à l’angle nord-est pourrait lui être associée. L’édifice est abandonnée à l’époque médiévale, puis son emplacement est de nouveau occupé par le cimetière.
B-Fardulfe, abbé de Saint-Denis de 797 à 806, est l’auteur d’une épigraphe dans laquelle il rappelle que "Pour son bienfaiteur [Charlemagne], l’avisé Fardulfe construisit cette demeure afin qu’il s’y divertisse avec ses familiers et que, prince puissant par les armes, il puisse à ses serviteurs fidèles faire partager sa joie (…)". En 1122, Philippe Ier cède à l’abbaye la maison qu’il possède à Saint-Denis, cette concession étant renouvellée par Louis VI. En 1140, Suger? achète à Guillaume de Cornillon une terre du domaine royal , soit une "place voisine du cimetière près l’église Saint-Michel". Ces documents pourraient donc faire référence au bâtiment carolingien mis au jour par les fouilles si ce n’est que Doublet 1625 assure avoir pris connaissance d’un acte de Robert le Pieux prouvant que ce palais s’élevait à l’emplacement des logis du courtilielier et trésorier, c’est-à-dire au sud de l’abbatiale où il identifie aussi la chapelle palatiale.