Le collège Joséphine Baker est à l’origine un groupe scolaire construit par l’architecte Alexandre Maistrasse qui appartient aujourd’hui au patrimoine audonien.
Le parti pris inédit de l’architecte Rudy Ricciotti pour la rénovation de l’établissement mêle à l’architecture d’origine références modernes et évocations kitsch comme un clin d’œil au quartier environnant des Puces.
1901 : construction du groupe scolaire Auguste-Blanqui
Avec les écoles, comme avec les autres édifices de la IIIe République, on assiste au tournant du XXe siècle à la naissance de nouveaux types architecturaux : les équipements publics. A sa construction, en 1901, l’école des Rosiers, qui prendra ensuite le nom de groupe scolaire Auguste-Blanqui, comprend une école maternelle de 4 classes, une école de filles et une école de garçons de chacune 8 classes.
Composition architecturale
L’école a été implantée sur un terrain bordé par la rue des Rosiers, les rues Mariton et Blanqui (anciennement rue Mathieu). Bien que mitoyenne avec des propriétés privées côté rue J.-B.-Clément, dès l’origine elle constitue à elle seule quasiment un îlot.
Initialement, l’école élémentaire des filles et des garçons s’organisait autour d’un plan? en « U » à 2 étages : 2 ailes symétriques se développaient le long de la rue des Rosiers et de la rue Mariton, réunies par un corps de bâtiment principal sur la rue Blanqui qui comportait les entrées des filles et des garçons. Une aile séparée d’un seul niveau, adossée à un mur mitoyen?, refermait la composition et abritait l’école maternelle dont l’entrée se faisait rue Mariton.
Cette disposition permettait d’affecter le coeur d’îlot à la récréation, à l’abri des bruits urbains. Ce vaste espace, subdivisé en 3 parties, offrait ainsi à chaque école sa propre cour, les sanitaires et la cantine séparant celles des filles et des garçons.
Une marquise courait le long des façades côté cour, depuis la cantine jusqu’aux escaliers d’accès aux classes, permettant une circulation à couvert.
Le groupe scolaire Auguste-Blanqui : un modèle d’architecture
Dès sa construction, la nouvelle école reçoit les éloges de la profession. En témoignent les propos de Louis-Charles Boileau, architecte avec son père du premier grand magasin de Paris "Le Bon Marché" : « considérant d’une part le prix de revient de l’édifice, prix relativement moins élevé que celui de nos habitations banales, (…), considérant, d’autre part, les dispositions particulières, étudiées en si complètes conformité des desiderata de notre époque en matière de confort et d’hygiène, je dirai que cet ensemble construit représente le monument civique de l’avenir, celui qui sera véritablement caractéristique de notre architecture du vingtième siècle ».
Avec ce groupe scolaire, Maistrasse et Berger livrent ainsi un équipement qui allie qualité et fonctionnalité, sobriété, raffinement et soin du détail, offrant un ensemble harmonieux aux belles proportions.
L’école, comme nombre d’écoles et d’édifices publics à l’époque, est construite en brique, ce qui permettait en s’affranchissant des contraintes d’approvisionnement en matériau local de diffuser ces modèles architecturaux sur tout le territoire.
Parti architectural? du groupe scolaire d’origine
La composition du groupe scolaire tout à fait caractéristique des écoles « Jules Ferry », articule un corps de bâtiment principal affecté à l’accueil, et aux bureaux et logements des directeurs et des ailes dédiées à l’enseignement, les préaux assurant la transition. Fermés et chauffés, ceux-ci remplissaient une double fonction d’espace de jeux et de réfectoire.
Rigueur, sobriété, efficacité, classicisme sont les maîtres mots de cette architecture qui, pour atteindre les objectifs nouveaux de l’enseignement républicain, se doit d’être rationnelle.
Un traitement architectural propre différencie chaque partie selon sa fonction. Pour le corps de bâtiment principal, les encadrements en pierre des entrées et fenêtres, leur forme rectangulaire et leur disposition symétrique, d’inspiration classique, évoquent le pavillon? d’habitation bourgeois, tandis que la devise républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité » dans des enseignes émaillées sur les arcs de décharge ainsi que l’horloge en fronton affirment le caractère public de l’édifice.
À l’opposé, les façades des ailes d’enseignement, faisant alterner selon un rythme régulier et répétitif les grandes ouvertures et les trumeaux traités en pilastres, donnent à lire la fonction des espaces abrités à l’intérieur : les salles de classes. Celles-ci, toutes identiques et d’une belle hauteur sous plafond (4,50 m au rez-de-chaussée? et 4 m à l’étage), sont distribuées d’un seul côté.
Elles répondent par là aux préoccupations et à la diffusion des idées hygiénistes?. Lors du concours lancé par la commune et conformément à la réglementation hygiéniste en vigueur à l’époque, une attention particulière avait en effet été exigée pour le traitement de l’aération des salles de classe et l’exposition des cours et préaux. Et c’est précisément la qualité du traitement de l’éclairage et de la ventilation naturels des bâtiments, et des cours de récréations du projet de Maistrasse et Berger qui l’a emporté à l’issue du concours.
Traitement des façades
Le traitement de la façade témoigne d’une grande maîtrise. Les grandes ouvertures reçoivent des menuiseries identiques, seul le traitement des linteaux diffère, en anse de panier et en brique au rez-de-chaussée ; à l’étage, ils sont horizontaux et affichent le matériau moderne de l’époque, le fer. Le décor épuré réside dans les cabochons bleus vernissés, les appuis de fenêtres, linteaux en anses de panier et le motif des clefs de voûtes en pierre. L’unité et l’homogénéité de l’ensemble sont assurées par les lignes en brique rouge qui surmontent le soubassement? en pierre marquant l’assise des bâtiments, et en couronnement? sous la toiture.
L’ornement n’est pas conçu comme un simple décor rapporté. Venant souligner les éléments de structure?, il confère toute sa modernité à l’édifice.
1951 : reconstruction
A la suite de bombardements sur Saint-Ouen en 1944, les groupes scolaires Blanqui, Jaurès et Michelet sont endommagés.
Une partie des bâtiments sinistrés de l’école Auguste-Blanqui sont provisoirement remplacés par des baraquements en bois. 6 nouvelles classes avec préau-cantine sont ensuite reconstruites à l’emplacement de l’école des garçons, la nouvelle construction venant se raccorder sur l’ancienne, en reprenant les principes de l’école initiale. L’aile abritant les classes sur la rue des Rosiers comptait un rez-de-chaussée et un étage, comme l’ancienne aile détruite, avec 3 classes par étage. Le raccordement avec le bâtiment existant sur la rue Blanqui ne comportait qu’un rez-de-chaussée et abritait le préau-cantine.
Ces nouvelles constructions furent édifiées sur les fondations des anciens bâtiments dont la trace, encore visible aujourd’hui, est constituée par le soubassement de pierre meulière conservé par Rudy Ricciotti.
Matériaux de construction et structure
Pour ces nouvelles constructions, l’utilisation d’un système répondant aux différentes contraintes de départ s’avérait nécessaire : un budget limité, une rapidité de montage indispensable pour assurer la mise en service des locaux. Le système permettait en outre un démontage rapide si besoin et offrait une souplesse de réutilisation.
Ainsi, les murs correspondant au bâtiment d’angle et abritant la cage d’escalier furent édifiés en moellons, ceux des classes furent réalisés grâce à un système d’éléments préfabriqués en aluminium, présenté par la S.C.A.N (Société de constructions Aéronautiques et Navales).
Ces éléments étaient des cadres de 1,20 m de large et de 3,80 m de haut dont les deux jambages verticaux formaient chacun un demi-poteau et étaient assemblés les uns aux autres assurant l’ossature? verticale. Les éléments de remplissage entre les poteaux étaient des panneaux soit pleins, soit comportant des châssis? fixes et ouvrants.
Les cadres, en alliage léger inoxydable d’aluminium et de magnésium étaient ceux utilisés dans la l’industrie aéronautique sous le nom d’AG-5, le remplissage était pour ses parties pleines en feuillures nérvurées en métal de composition voisine (AG-3).
1997 : rénovation-restructuration
Le groupe scolaire Blanqui connaît successivement divers travaux d’extension et de reconstruction jusqu’à ce qu’il soit définitivement abandonné à la fin des années 1950.
En 1963, la municipalité saisit alors l’opportunité de cet équipement vacant et y installe provisoirement le lycée de Saint-Ouen dans l’attente d’une construction neuve sur un autre site. Il faut attendre les années 1990 pour que les locaux soient libérés, qu’un concours soit lancé et des travaux entrepris afin d’y implanter le nouveau collège. Le troisième collège de Saint-Ouen ouvre en 1997 et prendra le nom de Joséphine Baker en 2001.
Le programme? du concours destiné à désigner le futur concepteur du collège prévoyait la démolition d’une partie des bâtiments : reconstruction de 1951, école maternelle et bâtiments de la cour.
Il laissait aux concepteurs le choix de l’éventuelle conservation et rénovation des deux ailes est et nord – l’ancienne école de filles.
Seule était imposée la conservation des façades sur les rues Mariton et Blanqui.
Le projet retenu de l’architecte Ricciotti conserve les 2 ailes est et nord, reconverties pour l’une, en logements, et pour l’autre, en salle d’EPS et les confronte avec 2 ailes neuves au sud et à l’ouest.
Situation du collège, contexte urbain
Le collège Joséphine-Baker s’inscrit aujourd’hui dans un quartier mixte de pavillons et de petits immeubles collectifs, d’immeubles de bureaux et de locaux d’activité, où les îlots sont caractérisés par de vastes parcelles. Alors qu’au sud, le tissu urbain est composé de pavillons et d’immeubles anciens, à l’est, se mêlent constructions anciennes (usines, entrepôts, immeubles) et modernes (sièges sociaux).
A proximité du collège, le marché aux Puces s’étend jusqu’à la rue des Rosiers qui en est une artère réputée. Ce quartier célèbre et riche d’histoire (la « Foire aux Puces » existe depuis 1870) a été inscrit en 2001 en Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager? (ZPPAUP) en particulier pour la singularité et le caractère exceptionnel de son ambiance.
La démarche de l’architecte du collège reflète la volonté de prendre en compte le contexte urbain existant afin d’inscrire son projet dans la mémoire du lieu, notamment en conservant la structure de l’îlot. Il mène et parachève cette démarche en juxtaposant les parties reconstruites et l’ancien bâti réhabilité. Ainsi, jouant avec celles-ci, il articule les écritures architecturales propres à chaque époque et que l’on retrouve au sein même du quartier.
Desserte, accés
Depuis la rue Mariton, les élèves accèdent au collège par un petit parvis? situé entre l’ancienne école et l’extension. Sur la rue, la chaussée a été rétrécie, un passage piéton a été aménagé et le stationnement, interdit. L’accès au parking souterrain, réservé au personnel, jouxte cette entrée. L’accès piéton du personnel se fait depuis la rue Blanqui. L’entrée rue des Rosiers est réservée aux livraisons.
Implantation sur le terrain
Les bâtiments reconstruits reprennent le principe classique d’implantation des bâtiments d’origine, à l’exception de l’aile qui referme la composition au nord en retrait par rapport au mur séparatif, et où s’interpose un espace planté.
Cette disposition d’ensemble pérennise le principe de l’îlot traditionnel d’origine avec la cour de récréation à l’intérieur de l’îlot, protégée des bruits de la ville.
Composition architecturale
En conservant une partie des bâtiments d’origine, l’enjeu pour l’architecte était d’enrichir le projet en élargissant les combinaisons architecturales grâce à la confrontation des 2 architectures ancienne et nouvelle, tout en limitant les coûts de l’opération.
La partie nouvelle s’insère dans le site existant en utilisant un langage architectural qui fait appel à la fois aux registres de l’assimilation et du contraste. Si dans l’architecture des ailes neuves, Riciotti affirme, comme Maistrasse dans l’école d’origine, une même simplicité des lignes horizontales, une même volumétrie? orthogonale et un style épuré, puisant principalement ses sources dans le rationalisme?, il met par ailleurs en œuvre des matériaux bruts en opposition avec les matériaux de l’école d’origine.
Ainsi, côté cour, les 4 façades se confrontent, créant un jeu d’échos. L’architecture brute de l’aile neuve, par exemple, avec sa structure en béton supportant l’ossature d’acier galvanisé des façades vitrées sur la cour, contraste avec le traitement de l’ancienne école. Les matériaux évoquent aussi, en filigrane, certains des matériaux de l’aile reconstruite en 1951 qu’elle remplace, et les matériaux industriels présents alentour. La grande transparence voulue de l’aile neuve contraste également avec l’affirmation de la matière des ailes existantes avec leur maçonnerie en brique et leur décor.
Contraste encore avec la couverture cintrée en cuivre de la salle de sport qui retombe jusqu’au sol et qui rompt avec la ligne et l’angle droits dominants dans l’équipement scolaire. Ce contraste est poussé jusque dans la mise en scène de l’espace intérieur de la salle d’EPS, adossée à la façade conservée de la rue Blanqui.
Le contraste est tout autant présent côté ville, mais son registre est autre. Si les façades se caractérisent également par leur style épuré, elles ne jouent pas sur la transparence comme sur la cour. Elles affirment un jeu d’opposition de matières comme par exemple sur la rue des Rosiers celui du soubassement rugueux de pierre et des brise-soleil? lisses en aluminium dont les différents tons introduisent une subtile vibration. Mais dans le même temps à travers ce choix esthétique l’architecte affirme la notion de sédimentation, de stratification propre à l’histoire en général et au groupe scolaire en particulier, en conservant le socle?-soubassement de l’ancienne école sur lequel il élève l’aile neuve comme une évocation des interventions successives sur ce bâtiment.
La longue façade en retour est quant à elle sans autre motif que les percements ou plutôt les perforations en meutrières qui évoquent la façade d’origine du groupe scolaire et du collège Jean-Jaurès de l’architecte Émile Aillaud aux Courtillières à Pantin.
Avec la préservation de la façade rue Blanqui, de son horloge en fronton et de la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité », l’architecte a choisi de mettre en valeur des symboles forts, qui autrefois signalaient non seulement le rôle de bâtiment public, mais attestaient de la fonction et de la vocation de l’école. Par là il réaffirme le lien entre le passé et aujourd’hui.
Ainsi, par sa sobriété, ses effets de transparence et jeux de contraste, la composition dialogue avec le bâtiment ancien en préservant toute son identité.
Organisation des espaces du collège
Alors que l’ancienne école comprend un rez-de-chaussée et un étage, les ailes reconstruites se développent sur 3 niveaux. Le fonctionnement de l’ensemble du collège s’articule autour de l’espace central de la cour de récréation.
Les bâtiments d’origine
Les bâtiments d’origine conservés et restructurés ont été affectés aux logements de fonction et à la salle de sport.
Les 5 logements de fonction sont installés dans l’aile de l’ancienne école des filles sur la rue Mariton. Ils ont été aménagés en duplex? dans le volume des anciennes classes.
La salle d’EPS est abritée dans un bâtiment neuf adossé à la façade conservée du bâtiment principal rue Blanqui.
La reconstruction-extension
Les ailes neuves sont dédiées aux classes et aux espaces abritant les fonctions collectives du collège. Celles ci sont distribuées par une rue intérieure traversante qui rejoint la rue Mariton et la rue des Rosiers.
Espaces intérieurs
L’accent a été mis sur l’éclairage naturel des locaux, y compris des espaces de distribution : l’ensemble des circulations donnent sur la cour et desservent les salles de classe sur un seul côté.
La rue intérieure traversante est un vaste volume qu’éclairent des puits de lumière zénithale. Elle est animée par deux passerelles.
La salle d’arts plastiques bénéficie d’une terrasse?. Entièrement vitrée elle profite du prolongement visuel d’un espace planté, et d’une large vue sur l’environnement, avantage qui pose néanmoins un conflit d’usage entre la volonté de transparence et d’ouverture sur l’environnement et le confort thermique.
Le CDI est un espace accueillant et confortable. Abrité dans un beau volume vitré, il s’ouvre sur la cour derrière des volets coulissants en bois traités en brise-soleil, permettant de tamiser la lumière.
Au rez-de-chaussée celle-ci distribue les locaux administratifs et le CDI. L’autre partie de l’aile nouvelle abrite la demi-pension.
Au premier étage des nouveaux bâtiments se trouvent les salles d’enseignement général et une partie des salles de sciences. La salle d’art plastique ainsi qu’une salle d’enseignement général sont accessibles par une passerelle qui enjambe la rue intérieure.
Le deuxième étage est consacré aux salles de sciences, de technologie et à la salle de musique.
Matériaux et couleurs
Le projet met en scène un usage anticonformiste des matériaux. Ricciotti a en effet opté pour des revêtements spécifiques. Son oeuvre architecturale est souvent marquée par la recherche de signifiants et si certains détails sont précisément mis en oeuvre dans la restructuration du collège Baker, ce n’est pas tant par choix esthétique que par volonté d’y conférer du sens.
Ainsi, la structure en béton brut et les ossatures des façades vitrées en acier galvanisé (un matériau brut également) se confrontent non sans provocation aux matériaux « kitsch » ou exotiques des revêtements muraux synthétiques imitant des peaux de bêtes sauvages et tapissant la rue intérieure du collège. Ces imitations se veulent « tableaux de chasses des antiquaires » selon la formule de l’architecte, évocation de cet univers des antiquaires et hommage au célèbre quartier des Puces.
La salle d’EPS bénéficie d’une double hauteur, qui donne une certaine solennité au volume qui s’appuie sur l’ancienne façade conservée. L’architecte a choisi de conserver sur la façade intérieure les restes d’une cheminée, les menuiseries, ainsi que les revêtements muraux des anciens logements de fonction. Ces traces sur les murs d’une vie antérieure, sont traitées et mises en scène à la manière d’un décor de théâtre.
Une autre évocation voulue par Ricciotti, à l’extérieur cette fois, est la terrasse à l’origine plantée de coquelicots artificiels flanquant le pavillon central et qui se voulait un clin d’oeil à l’histoire de la ville.
Sur l’imposte? de la porte de la rue-galerie? intérieure donnant sur la rue, on peut voir le transfert du titre « journaux » du magasin de journaux d’en face qui devait initialement être réalisé par l’artiste Bernard Bazile.
L’œuvre du 1% artistique?
Informations mises en ligne prochainement.
Code Inspection académique
0932261C
Programme
Programme d'origine
Groupe scolaire
Programme actuel
Collège 600
Chronologie
- 1901 : construction du groupe scolaire Blanqui
- 1951 : reconstruction d’une partie du groupe scolaire sinistré
- 1997 : rénovation-restructuration et création du 3ème collège de Saint-Ouen
Les acteurs de la construction
1901
- Maître d’ouvrage : Ville de Saint-Ouen
- Architectes : Alexandre Maistrasse et Marcel Berger
1951
- Maître d’ouvrage : Ville de Saint-Ouen
- Architecte : Paul-Emile Ohnenwald
1997
- Maître d’ouvrage : Département de la Seine-Saint-Denis
- Maître d’ouvrage délégué : Sodédat 93
- Architecte : Rudy Ricciotti
- Programmiste : Menighetti
- BET : Pariente Ingénierie
- Entreprise : Edif, entreprise générale
- Prévention incendie : Casso & Cie
Illustrations
N° 27190 - jpg
- 600 × 424 pixels
Détails
Crédits |
Rudy Ricciotti |
Dimensions |
600 × 424 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
40.6 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
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N° 27191 - jpg
- 600 × 414 pixels
Détails
Crédits |
Rudy Ricciotti |
Dimensions |
600 × 414 pixels |
Résolution |
0.2 Mpx |
Poids |
51.9 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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N° 27192 - jpg
- 600 × 414 pixels
Détails
Crédits |
Rudy Ricciotti |
Dimensions |
600 × 414 pixels |
Résolution |
0.2 Mpx |
Poids |
46.4 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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N° 27193 - jpg
- 600 × 414 pixels
Détails
Crédits |
Rudy Ricciotti |
Dimensions |
600 × 414 pixels |
Résolution |
0.2 Mpx |
Poids |
38.5 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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N° 27194 - jpg
- 600 × 424 pixels
Détails
Crédits |
Rudy Ricciotti |
Dimensions |
600 × 424 pixels |
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28.9 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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Coupe transversale sur la salle EPS et sur le bâtiment d’administration, vue de la façade sur (...)
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Détails
Crédits |
Rudy Ricciotti |
Dimensions |
600 × 228 pixels |
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Poids |
28.9 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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Coupe transversale sur la salle EPS et sur le bâtiment d’administration, vue de la façade sur (...)
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Détails
Crédits |
Rudy Ricciotti |
Dimensions |
600 × 228 pixels |
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25 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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Coupe sur le bâtiment d’enseignement et la demi-pension et sur le bâtiment de logements, vue sur (...)
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Détails
Crédits |
Rudy Ricciotti |
Dimensions |
600 × 228 pixels |
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25.5 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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Coupe sur le bâtiment d’enseignement et de la demi-pension, et sur les logements, vue sur la (...)
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Crédits |
Rudy Ricciotti |
Dimensions |
600 × 228 pixels |
Résolution |
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Poids |
23.7 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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N° 27199 - jpg
- 600 × 228 pixels
Détails
Crédits |
Rudy Ricciotti |
Dimensions |
600 × 228 pixels |
Résolution |
0.1 Mpx |
Poids |
26.4 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
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Détails
Crédits |
Rudy Ricciotti |
Dimensions |
600 × 228 pixels |
Résolution |
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Poids |
23.1 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
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N° 27201 - jpg
- 600 × 228 pixels
Détails
Crédits |
Rudy Ricciotti |
Dimensions |
600 × 228 pixels |
Résolution |
0.1 Mpx |
Poids |
26.2 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
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N° 27202 - jpg
- 600 × 228 pixels
Détails
Crédits |
Rudy Ricciotti |
Dimensions |
600 × 228 pixels |
Résolution |
0.1 Mpx |
Poids |
28 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
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N° 27203 - jpg
- 600 × 521 pixels
Détails
Crédits |
Maistrasse et Berger |
Dimensions |
600 × 521 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
75.1 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
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N° 27204 - jpg
- 600 × 333 pixels
Détails
Crédits |
Maistrasse et Berger |
Dimensions |
600 × 333 pixels |
Résolution |
0.2 Mpx |
Poids |
48.2 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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N° 27205 - jpg
- 442 × 600 pixels
Détails
Crédits |
Maistrasse et Berger |
Dimensions |
442 × 600 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
121.5 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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Reconstruction partielle de 1951, plan? de situation, plan du rez-de-chaussée?, coupe sur les (...)
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- 600 × 206 pixels
Détails
Crédits |
P.Ohnenwald |
Dimensions |
600 × 206 pixels |
Résolution |
0.1 Mpx |
Poids |
31.5 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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N° 27207 - jpg
- 600 × 429 pixels
Détails
Crédits |
Henrot |
Dimensions |
600 × 429 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
96.9 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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N° 27208 - jpg
- 482 × 600 pixels
Détails
Crédits |
Henrot |
Dimensions |
482 × 600 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
105.7 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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Reconstruction partielle de 1951, façade sur la cour, préau et classes.
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Détails
Crédits |
Henrot |
Dimensions |
600 × 337 pixels |
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0.2 Mpx |
Poids |
66.7 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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- 600 × 380 pixels
Détails
Crédits |
Archives municipales de Saint-Ouen |
Dimensions |
600 × 380 pixels |
Résolution |
0.2 Mpx |
Poids |
64.5 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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N° 27211 - jpg
- 600 × 376 pixels
Détails
Crédits |
Archives municipales de Saint-Ouen |
Dimensions |
600 × 376 pixels |
Résolution |
0.2 Mpx |
Poids |
36.2 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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- 600 × 450 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
60.9 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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N° 27213 - jpg
- 600 × 450 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
72.4 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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- 600 × 450 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
62.5 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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Vue sur la cour et une aile neuve depuis la terrasse? de la salle d’art plastique.
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- 600 × 450 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
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94.3 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
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Détail des revêtements muraux aux motifs "savane".
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- 600 × 450 pixels
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Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
84.7 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso29_pleinecran.jpg |
N° 27218 - jpg
- 600 × 450 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
90.6 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso30_pleinecran.jpg |
N° 27219 - jpg
- 600 × 450 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
78.9 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso31_pleinecran.jpg |
N° 27220 - jpg
- 600 × 450 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
92.3 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso32_pleinecran.jpg |
Façade-rideau? des deux ailes neuves sur la cour.
N° 27222 - jpg
- 600 × 450 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
64.3 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso34_pleinecran.jpg |
N° 27223 - jpg
- 600 × 450 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
71.3 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso35_pleinecran.jpg |
N° 27224 - jpg
- 600 × 450 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
76.3 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso36_pleinecran.jpg |
La cour du collège et au fond, le bati sur la rue Blanqui.
N° 27225 - jpg
- 600 × 450 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
66.1 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso37_pleinecran.jpg |
N° 27226 - jpg
- 600 × 450 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
58.5 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso38_pleinecran.jpg |
Rue intérieure détail "journaux" en imposte? de la porte d’accès à la rue des rosiers.
N° 27227 - jpg
- 600 × 450 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
62.1 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso39_pleinecran.jpg |
Façade sur cour, bâtiment ancien conservé.
N° 27228 - jpg
- 600 × 450 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
79.5 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso40_pleinecran.jpg |
N° 27229 - jpg
- 600 × 450 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
51.2 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso41_pleinecran.jpg |
N° 27230 - jpg
- 600 × 450 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 450 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
76.2 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso42_pleinecran.jpg |
Détail d’un arc de décharge? portant la devise républicaine dans une enseigne en (...)
N° 27231 - jpg
- 600 × 207 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 207 pixels |
Résolution |
0.1 Mpx |
Poids |
40.8 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso43_pleinecran.jpg |
Détail d’un arc de décharge? portant la devise républicaine dans une enseigne en (...)
N° 27232 - jpg
- 600 × 207 pixels
Détails
Crédits |
© Caue 93 |
Dimensions |
600 × 207 pixels |
Résolution |
0.1 Mpx |
Poids |
37 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso44_pleinecran.jpg |
Vue intérieure de la salle EPS, reflet de la façade conservée de la rue Blanqui sur le (...)
N° 27233 - jpg
- 600 × 478 pixels
Détails
Crédits |
P.Ruault |
Dimensions |
600 × 478 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
30.3 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso45_pleinecran.jpg |
La couverture courbe de la salle eps, le bâtiment conservé avec les traces de l’ancien pignon?, (...)
N° 27234 - jpg
- 600 × 478 pixels
Détails
Crédits |
P.Ruault |
Dimensions |
600 × 478 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
48 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso46_pleinecran.jpg |
Détail intérieur de la façade conservée de la rue Blanqui.
N° 27235 - jpg
- 480 × 600 pixels
Détails
Crédits |
P.Ruault |
Dimensions |
480 × 600 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
42.7 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso47_pleinecran.jpg |
N° 27236 - jpg
- 600 × 481 pixels
Détails
Crédits |
P.Ruault |
Dimensions |
600 × 481 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
46.6 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso48_pleinecran.jpg |
N° 27237 - jpg
- 600 × 481 pixels
Détails
Crédits |
P.Ruault |
Dimensions |
600 × 481 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
53 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso49_pleinecran.jpg |
N° 27238 - jpg
- 600 × 480 pixels
Détails
Crédits |
P.Ruault |
Dimensions |
600 × 480 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
41.6 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso50_pleinecran.jpg |
Fragment de la façade de la rue des Rosiers depuis la rue Eugène-Lumeau.
N° 27239 - jpg
- 600 × 480 pixels
Détails
Crédits |
P.Ruault |
Dimensions |
600 × 480 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
56.3 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso51_pleinecran.jpg |
Façade sur cour, le CDI et salle d’art plastique.
N° 27240 - jpg
- 600 × 480 pixels
Détails
Crédits |
P.Ruault |
Dimensions |
600 × 480 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
47.3 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso52_pleinecran.jpg |
Circulations, détail des revêtements muraux à motif zébré.
N° 27241 - jpg
- 463 × 600 pixels
Détails
Crédits |
P.Ruault |
Dimensions |
463 × 600 pixels |
Résolution |
0.3 Mpx |
Poids |
56.8 ko |
Date |
30 novembre 1999 |
Fichier |
jbso53_pleinecran.jpg |