Ginette Cals

Née en 1921, elle s’inscrit en 1940 aux Beaux-arts de Montpellier où elle rencontre et fréquente Pierre Soulages ainsi qu’Albert Féraud. En 1943, elle s’inscrit à l’école nationale des arts décoratifs de Nice où elle ne reste que quelques mois mais où elle reçoit un enseignement du dessin qu’elle juge « libératoire », tandis que ses professeurs en sculpture et décoration l’encouragent à travailler seule. Rentrée à Millau, elle poursuit son travail de recherche et réalise des moulages et des sculptures et s’initie à l’aquarelle. De 1943 à 1945, Ginette Cals et son père participent à des opérations de soutien aux maquis de la région et à des activités de Résistance. À la libération de Millau (en août 1944), elle est intégrée aux Forces françaises libres. En avril 1945, elle est reçue aux Beaux-Arts de Paris. Son activité oscille entre la pratique artistique dans les ateliers d’Alfred Janniot, Louis Leygue, ou encore Georges Saupique et Jean Souverbie, et ses voyages auprès de son mari pour des missions de relevés topographiques au Maghreb. Elle est choisie en 1951 par André Lurçat pour la réalisation d’un bas-relief pour le groupe scolaire Auguste-Blanqui de Saint-Ouen. Par ailleurs, elle réalise des décors pour les ballets africains de Fodéba Keïta présentés en 1955 au théâtre des Champs-Élysées. En 1972, le maire de Porto-Vecchio lui commande la réalisation du monument aux morts et à Palombaggia, le maire lui confie l’aménagement de la place de la République qui sera réalisée en 1979. En 1981, elle est invitée à travailler dans l’atelier international de sculpture Henraux.