Goldsmildt, puis Diffusion Scarlett
Goldsmildt, puis Diffusion Scarlett
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Vers 1935-1936, Max Goldschmidt dirige à cette adresse une entreprise de bonneterie (fabrication de tricots). L’usine, implantée sur une parcelle en lanière, est composée de deux bâtiments de production, dissimulés sur la rue par un pavillon?, demeure de l’entrepreneur d’après un témoignage oral. Le premier, à l’est, séparé du pavillon par un passage, est de plan? rectangulaire. Il est en maçonnerie de brique enduite et comporte deux étages carrés couverts d’un toit à pan unique : ce parti s’explique par l’étroitesse de la parcelle et la possibilité d’accueillir dans les étages des activités ne nécessitant pas d’installations pondéreuses, telles que la coupe ou le conditionnement. La lumière pénètre dans les ateliers par de larges baies? rectangulaires orientées au nord, offrant un éclairage constant. Un passage étroit, longeant au sud le premier bâtiment, conduit à un second, en maçonnerie de brique, couvert d’un toit à long pan ; ne comportant qu’un rez-de-chaussée?, il abritait - suivant un témoignage oral - des machines textiles. Au cours des années 1960-1970, les bâtiments ont abrité les ateliers de confection Diffusion-Scarlett. Propriété de la commune, ils sont actuellement dans l’attente d’une réaffectation dans le cadre de l’aménagement de l’espace vert du centre-ville.