Henri Fiorio

Henri Fiorio est ingénieur de l’École des Travaux Publics et architecte et met au point, avec son frère Georges, le procédé constructif en terre cuite qui porte leur nom.
La première application des murs préfabriqués par panneaux de grandes dimensions avec ce procédé remonte à 1947 à l’occasion de la construction du transfo-redresseur de la Société La Vieille Montagne à Viviez (Aveyron). Agrée par le CSTB et admis par le ministère de la Construction et du logement dans les concours des procédés industrialisés, il fera l’objet de plusieurs opérations : immeuble du Camp de l’Astra à Pau, l’immeuble de Courrège à Toulouse, immeubles locatifs à Pau, Cité Saint-Jacques à Carcassonne, Centre d’apprentissage de Gélos (Pau) avec l’architecte Dondel. Ce procédé fut également sélectionné dans le cadre du Concours Économie de main d’œuvre pour pour la construction des logements à la Cité Laubadère à Tarbes.
Agréé au début des années 1950 au titre des écoles prototypes (Préceram-Languedoc) par le ministère de l’Éducation nationale, ce procédé semble rencontré un certain succès dans le secteur des constructions scolaires : lycée de Drancy, écoles construite par l’architecte André Sogorb à la fin des années 1950,
pour la construction d’équipements scolaires.

Ce procédé fut mis en oeuvre par la société Prefatec sur le chantier de Seine-et-Oise, par Prececo en Charente et une usine de préfabrication totale fut installée en Seine-et-Oise.
Le siège de leur entreprise se situait à Limoux.