Joannard, puis Goyard, Lallier et Cie
Joannard, puis Goyard, Lallier et Cie
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En 1908, "M. Joannard, demeurant 15, rue du Faubourg? Saint-Denis à Paris", demande l’autorisation
"d’exploiter une teinturerie aux Lilas rue de Romainville, 36". "La teinturerie sera peu importante : on n’y travaillera que de petites pièces dont le tissu est en général délicat, telles que les dentelles". L’établissement n’occupe alors qu’un tiers d’une parcelle en lanière, étroite, large de 5,1 m et longue de 102,79 m. En 1922, la "Maison lyonnaise de teintures et apprêts Goyard, Lallier et Cie, spécialités d’apprêts pour soieries, tamponnage, assouplissage, pliage et roulage" possède un dépôt dans le 1er arrondissement de Paris, 6, rue Villedo. Les " industriels ", ainsi désignés par l’inspecteur des établissements classés, procèdent à l’extension de la teinturerie, qui dès 1922 occupe l’ensemble de la parcelle. Elle possède, en rez-de-chaussée? et en ligne, sans rupture de process, une chaufferie, un atelier de teinture (les " bacs " doivent reposer sur le sol), 3 salles d’apprêt et, faute de place, à l’étage de la troisième salle d’apprêt en fond de parcelle, une salle de pliage. Le bâtiment en maçonnerie de pierre calcaire, puis de brique, puis à pans de fer hourdés? de brique, consiste en un long rez-de-chaussée, offrant une façade aveugle sur la sente Félix-Houdart. L’installation, en 1956,
de la tôlerie industrielle Belardello (fabrication de "petites chaudières au fuel", 8 ouvriers), puis de l’imprimerie Lausberg en 1973 (cessation d’activité avant 1985) n’a pas modifié par la structure? du bâtiment, converti en logement en 1997.