Jules Moulin

Informations

Civilité
M.
Nom
Moulin
Prénom
Jules
Fonction
Architecte
Description

Jules Moulin (-1847 - 31/12/1908 Saint-Denis) est l’un des plus anciens architectes qui exerce à Saint-Denis.
Il fonde son cabinet en 1868 et habite en 1891 et ce jusqu’à sa mort au 13 rue Catulienne. C’est également à cette adresse que se situe son agence facilement identifiable par la plaque « Architecte » gravée sur sa façade et au sein de laquelle collabora son fils Paul ainsi qu’un confrère Henri Grosmèche. A sa mort survenue en 1908, succédera son fils Paul Moulin. Il est fait officier d’Académie en 1903.

En 1897, il est choisi par la Banque de France pour être l’architecte local chargé de diriger les travaux sur le bâtiment acquis par elle pour y installer son bureau auxiliaire. Il est alors préféré à un autre architecte dyonisien Albert Richter, « pour son intelligence et son énergie » . Sa clientèle est pour partie composée de grands propriétaires ou d’industriels (Cochard père et fils, Bancel, Duval, Leroy des Barres, Guilbert Martin) ce dont rend compte plusieurs réalisations d’importance comme l’actuelle Auberge municipale.

En sa qualité d’architecte, il aurait occupé ses fonctions auprès des villes de Stains, Louvres (Val d’Oise) et Saint-Denis. Dans cette dernière outre les nombreuses commandes privées d’immeubles et de maisons, il fut chargé par la ville de construire plusieurs bâtiments publics comme l’école de la rue des Boucheries (1907), l’asile de la rue Franciade ou rue de la Paroisse ? (1894, non réalisée ) ou celui de la rue de la Fromagerie (1897) (actuel collège-Lycée Saint-Vincent de Paul).
Sur l’ensemble de la ville, le seul édifice identifié qui porte le nom de cet architecte en façade est l’actuelle Auberge municipale. Pourtant, à la lecture d’un certain nombre de permis de construire conservé aux archives municipales de Saint-Denis, on compte de nombreuses réalisations de cet architecte. Celles-ci sont principalement concentrées dans le centre et au sein des faubourgs à l’est et au nord c’est-à-dire dans les quartiers en développement durant le dernier quart du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Toutes catégories confondues, ces réalisations se caractérisent par l’emploi systématique de la brique. Briques claires ou briques rouges, celles-ci sont apposées en alternance (23 rue Gisquet ou sur l’école rue des Boucheries), utilisées avec élégance et diversité comme sur l’immeuble situé 8 boulevard Carnot ou sur la maison 1 rue Désiré Lelay ou simplicité (1bis rue Gaston Philippe, 2 rue Paul Eluard). Au 35 rue Paul Eluard et 18 rue des Moulins Gémeaux, J. Moulin ornera ses façades de décors sensiblement identiques où la brique émaillée verte et rouge formant motifs étoilés vient rehaussée la façade de brique claire.

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