Le joli mois de juin au service du patrimoine culturel

Le joli mois de juin au service du patrimoine culturel

2 juin 2021 , par Caroline Hoerni, Magali Malochet, Mathilde Leclair

Promenons-nous dans le temps

Le mois de juin est là, le soleil brille, quelques averses rafraichissent les premières chaleurs. Les restrictions de circulation sont levées et le couvre-feu est allégé : c’est l’occasion d’aller prendre l’air un peu plus loin de chez soi, de découvrir la diversité des paysages franciliens, la richesse du patrimoine… Enfilez vos chaussures les plus confortables et échauffez-vous bien avant de partir car le programme? du mois est chargé !

  • Le printemps des cités-jardins
    Du 5 au 20 juin 2021, découvrez avec l’association des Cités-jardins d’Ile-de-France le patrimoine architectural et artistique d’une quinzaine de sites remarquables : balades urbaines, randonnées, visites inédites, expositions… Le programme? ? ? suivez le lien !
  • Les architectes de Saint-Ouen
    Les archives municipales de Saint-Ouen proposent des balades urbaines pour recenser les signatures d’architectes inscrites sur les façades audoniennes, les 9 juin : Arago-Zola ; 16 juin : Les Docks ; 23 juin : Vieux Saint-Ouen, de 14h à 17h. Inscrivez-vous au 01 71 86 62 68 ou par mail : archives-documentation@mairie-saint-ouen.fr
  • Les journées européennes de l’archéologie
    Archéologues en vue les 18, 19 et 20 juin ! L’année passée, la plupart des manifestations ont été annulées, raison de plus pour en profiter cette année. Le programme? ? est en ligne ici. Retrouvez vos archéologues préférés (nous, évidemment !) à l’archéosite de la Haute-Île et au Musée d’archéologie nationale.

L’archéosite de la Haute-Île : archeology power 2021 !

Consultez et téléchargez la plaquette de programmation 2021 !
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Cerise sur le gâteau : l’archéosite de la Haute-Île, lové dans une boucle de la Marne au cœur du merveilleux parc départemental de la Haute-Île, a rouvert depuis le 9 mai. Tous les dimanches après-midi rejoignez-nous pour discuter d’archéologie : ateliers, spectacles, expositions, rencontres avec des chercheurs et des chercheuses... L’entrée et toutes les animations sont gratuites. Les restrictions de fréquentation sont encore en vigueur, nous limiterons le nombre d’accès pour garantir à tous une visite confortable et sûre. Consultez notre programme ci-contre pour trouver la date qui vous convient le mieux !

Les médiatrices de l’archéosite en pleine préparation

Fin des opérations archéologiques dans le parc des sports de La Motte

Après plus de quatre ans de fouille au stade de la Motte, l’équipe a rejoint la base archéologique d’Epinay-sur-Seine pour passer à la phase de « post-fouille ». Il s’agit désormais d’étudier les mobiliers? collectés sur le terrain et d’analyser toutes les données, afin de rédiger le rapport d’opération qui sera remis au service régional de l’archéologie dans quelques mois.
La préparation du rapport du diagnostic opéré sur le terrain mitoyen? est quant à lui quasiment terminé ; il passera prochainement en CTRA - la commission territoriale de la recherche archéologique - dont l’une des missions est d’évaluer la qualité des rapports de fouilles. Vous pouvez visiter ici la page dédiée du ministère de la Culture et de la Communication pour en savoir davantage sur l’organisation de l’archéologie en France.

Bye-bye La Motte !
Vue du ciel des opérations archéologiques ayant eu lieu sur les stades de La Motte :
au premier plan? ?, les tranchées du diagnostic dit "du Handilab" ;
au second plan, la fouille dite "Motte" ;
les habitués reconnaîtons la tour de l’Illustration qui domine le paysage balbynien.
Photo © Emmanuelle Jacquot / Département de la Seine-Saint-Denis, 2021

Le choix de Mathilde

Trois collèges aux noms d’hommes remarquables
Après avoir mis en avant trois femmes exceptionnelles qui ont donné leurs noms à trois collèges en Seine-Saint-Denis lors du choix de Mathilde de décembre, c’est au tour de grands hommes d’être mis en lumière. Qu’ils soient politique, de culture ou scientifique, ces personnes ont cherché à changer les choses en France. Les valeurs sociales et humanistes qu’ils incarnent en font de véritables symboles, véhiculés encore aujourd’hui par leurs noms donnés à des collèges. Si leurs patronymes nous disent quelque chose, nous ne nous souvenons pas forcément ce qu’ils ont fait.
C’est donc l’occasion ce mois-ci de découvrir quatre collèges du département à travers trois hommes qui ont marqué l’histoire au XXe siècle.

  • Les collèges Jean Vilar à La Courneuve et à Villetaneuse
    Jean Vilar est un comédien, metteur en scène, directeur de théâtre et auteur français, né en 1912 et mort en 1971.
    Après des études de lettres et une formation d’acteur, il se consacre à la comédie auprès de sa propre troupe puis crée en 1947 le Festival d’Avignon. En 1951, il est nommé directeur du théâtre du Palais de Chaillot dont il rendra tout de suite son nom originel : le Théâtre National Populaire. Il lui donne alors une mission sociale et le revendique ouvert à tous notamment par un prix réduit des places, une programmation diversifiée ou encore des aménagements spécifiques comme la mise en place d’horaires adaptées aux travailleurs.
  • Le collège Théodore Monod à Gagny
    Théodore Monod, né en 1902, est un scientifique naturaliste et savant.
    Après être entré au Muséum d’histoire naturelle dès 1922, il devient spécialiste des déserts grâce à des missions de recherche qui l’amèneront à parcourir celui du Sahara pendant plus de soixante ans. Il sera également l’auteur de nombreuses recherches sur la faune maritime. Ce grand scientifique est également un humaniste engagé, que ce soit contre la collaboration de Vichy dès 1940, ou aux côtés des plus grandes causes du XXe siècle. Il est l’auteur de nombreux ouvrages tant scientifiques que littéraires et sera élu à l’Académie des sciences en 1963. Il s’éteindra en 2000 à l’âge de 98 ans.
  • Le collège René Cassin à Noisy-le-Sec
    René Samuel Cassin est un homme politique, diplomate et juriste français, né en 1887 et mort en 1976.
    Il s’engagera tout au long de sa vie, en faveur de la Défense des droits de l’Homme à travers les plus hautes instances nationales et internationales. Vice-président du Conseil d’état entre 1944 et 1959, puis Président de la Cour européenne des droits de l’Homme de 1965 à 1968, il reçoit le prix Nobel de la paix en 1968. Par son implication dans sa conception et sa rédaction, il est considéré comme le père de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) telle qu’adoptée par l’ONU en 1948.

Retrouvez les fiches complètes de ces trois personnages :
Jean Vilar / Théodore Monod / René Cassin

Retrouvez les fiches patrimoniales des collèges en question :

Qui a gagné le concours-photo "Mon patrimoine en Seine-Saint-Denis" ?

Les résultats du concours-photo, qui visait à mettre en valeur le patrimoine bâtimentaire et paysager de la Seine-Saint-Denis, sont en ligne.
Vous êtes impatients de découvrir les photos des lauréats ? Rendez-vous sur le site du Département !