Simonnot Nathalie, Pouvreau Benoît - Meulière, brique et béton à Saint-Denis - Un siècle d’habitat social - Patrimoine en Seine-Saint-Denis - N°3 - 2004
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Depuis la fin du 19e siècle, la ville de Saint-Denis est un haut lieu de production du logement social. Dans les années 1890, Georges Guyon réalise pour le compte de la Société anonyme des habitations économiques de Saint-Denis « la Ruche », dans la Plaine-Saint-Denis, puis « le Foyer », l’Amitié » et « l’Union » en centre-ville. Les trois dernières réalisations, qui privilégient la location en immeuble collectif s’oppose, dans leur forme et leur logique, aux petits logements patronaux pourtant contemporains de la cité ouvrière? de la rue Prairial édifiés pour le personnel de l’entreprise Delaunay-Belleville. Après 1945, la commande municipale est dominé par l’oeuvre d’André Lurçat qui réalise les cités Fabien, Auguste Delaune et Pierre Sémard en s’adaptant heureusement à un contexte de production de masse. La désindustrialisation qui touche la ville dans les années 1970 libère des terrains investis par les réalisations d’Henri Ciriani qui recrée un front bâti traditionnel rue Auguste Poullain, de Roland Schweitzer qui mêle près du square Fabien logements collectifs et individuels, de Jean Tribel et Vincent Sabatier qui recourent au bois pour des maisons individuelles rue Prairial.
Documents
Meulière, brique et béton à Saint-Denis - Un siècle d’habitat social
Crédits | Crédits non renseignés |
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Poids | 830.7 kio |
Date | 14 novembre 2016 |
Fichier | patrimoine_en_ssd_3.pdf |