Usine de construction électromécanique Rateau, puis Alsthom, actuellement Alstom power service

Société d'exploitation des appareils Rateau, puis Société Rateau, puis Alsthom-CGE, puis Alsthom-Atlantique, puis GEC-Alsthom, puis Alcatel-Alsthom, actuellement Alstom

par Antoine Furio

Auguste Rateau, ingénieur et théoricien de la mécanique des fluides, fonde la Société d’exploitation des appareils Rateau en 1903. En 1913, il ouvre ses premiers ateliers en propre au Pré-Saint-Gervais. Là sont fabriqués les appareils qui font déjà la renommée de la société : pompes centrifuges pour la Marine, souffleuses pour hauts-fourneaux, ventilateurs pour les mines, pompes à eau destinés aux ports, arsenaux et usines élévatrice, puis turbines à vapeur, mixte, multicellulaire pour hélices à bateau, industrie du textile, de la chimie....
Anticipant les besoins de la reconstruction industrielle du pays au lendemain de la Première guerre mondiale, Auguste Rateau acquiert des terrains à La Courneuve en 1917 en vue d’y créer une nouvelle unité de production. Desservi par la ligne de chemin de fer du Nord, le site reçoit ses premières installations en 1919 : atelier de mécanique, d’outillage, de modelage, station d’essais hydraulique, magasins de pièces, bureaux et vestiaires. L’ensemble prend place dans des hangars en bois et briques provenant d’une ancienne usine de munitions ouverte par Rateau en 1915 (disparus), ainsi que dans une halle à structures métalliques couverte de sheds? (disparue). L’usine compte alors 200 personnes.
Rapidement, la reprise des exploitations minières et l’essor de le production électrique avec ses chantiers de barrage et de centrales thermiques, apportent à l’entreprise d’importantes commandes de pompes, de turbines et de robinetterie industrielle. Avec celles des turbines à gaz, turbopompes, turbosoufflantes et turboventilateurs réclamées par le programme? naval de la Marine, la place et les machines manquent. Pour répondre à cette intensification de la production, l’entreprise étend ainsi ses installations. Entre 1921 et 1926, sont successivement édifiés une fonderie, d’une superficie de 5 000m² (1), puis des ateliers de montage (2) associés à un vaste magasin d’expédition (3) couvrant ensemble 4 000 m². Le chantier de construction est confié à la société Dumez qui reproduit son modèle de halle en béton armé? couverte d’une voute cylindrique en voile mince de béton percée en son centre d’un lanterneau?. Un modèle expérimenté quelque temps auparavant pour l’usine des chaudières Babcock & Wilcox de La Courneuve. Pour la fonderie, ce sont neuf halles parallèles de 8 à 18 mètres de portée, de hauteurs variables, et d’une longueur de 70 mètres qui sont édifiées par Dumez. Pour les ateliers de montage, ce sont trois halles parallèles de 10 à 16 mètres de portée, pour une longueur de 60 mètres. Pour le magasin d’expédition, disposé perpendiculairement, une halle de 16 mètres de portée et 40 mètres de longueur. Des dimensions révélatrices d’une augmentation généralisée de la taille des appareils fabriqués par Rateau en réponse aux besoins des industriels. Comme pour les ateliers Babcock, les halles sont hourdies de briques rouges et présentent un appareillage? ornemental de briques blanches soulignant la courbure des toits ou formant bandeaux et chaînage?. A l’intérieur, les espaces sont parcourus de ponts roulants de 5 à 40 tonnes de force, et équipés de nouvelles machines. Seule réalisation de cette tranche de travaux s’écartant du modèle Dumez, l’atelier des chaudières de 1924, qui deviendra bâtiment des essais, constitué d’une halle à structures métalliques et toiture à longs pans couverte de tuiles et d’un lanterneau (4).
En complément de ces installations imposantes, la société fait également construire un atelier de menuiserie et de modelage (disparu-remplacé) adossé à un bâtiment de bureaux (5). Marquant l’entrée du site sur rue, celui-ci s’élève sur deux niveaux reposant sur une structure? en béton armé hourdie de briques ocres. Son plan? rectangulaire dégage des plateaux de 630 m² éclairés par des baies? doubles regroupées par travée? ainsi que par un puit de lumière central percé sur le toit terrasse?. Son aspect strictement fonctionnel n’est rompu que par la composition de sa façade principale dont la travée centrale est rehaussée d’un fronton rectangulaire. Conçu à la même période, entre 1921 et 1926, le bâtiment du laboratoire et infirmerie lui faisant face emprunte un vocabulaire architectural plus académique (6). Elevé en maçonnerie de briques ocres sur un soubassement? de pierres de meulière, il comprend un appareillage ornemental de briques rouges particulièrement fourni : bandeaux, appui de baies, couronnement? des ouvertures cintrées et corniche? polychrome?. Sa toiture à pavillon? est percée de souches de cheminées et présente deux lucarnes à fronton au niveau de son entrée principale.
En 1930, déjà affectée par la disparition d’Auguste Rateau, la société est gravement touchée par la crise économique. Pour faire face à une diminution importante du nombre de commandes, elle opère une complète réorganisation industrielle et administrative. Les effectifs sont drastiquement réduits, les activités de mécanique sont transférées de l’usine du Pré-Saint-Gervais à La Courneuve, tout comme la direction et l’administration amenées à quitter le siège social parisien. Les ateliers de mécanique de La Courneuve sont étendus et leurs façades remaniées pour s’harmoniser avec le nouveau bâtiment administratif (7). Construit entre 1932 et 1934, ce dernier comprend une structure en béton armé s’élevant sur soubassement et quatre niveaux. Les élévations en travées présentent des remplissages de briques rouges formant allège? des baies rectangulaires dont les angles sont coupées sur le denier niveau. Les travées sont séparées les unes des autres par des pilastres de ciment qui prennent appui sur l’ossature? béton et émergent de la toiture terrasse pour former un crénelage couronnant le bâtiment. Le tout est ceinturé par une corniche débordante qui renforce la monumentalité de l’ensemble. A l’intérieur les aménagements correspondent aux standards des bâtiments administratifs de la période : auvent? en pavées de verre, ascenseur, et menuiserie métallique d’inspiration Art déco de la rampe d’escalier aux cache-radiateurs.
A l’opposée de l’usine, à l’ouest, est également ouverte en 1932 une école d’apprentissage (disparue) dotée d’un terrain de sports que les élèves partagent avec l’association sportive des salariés de l’entreprise (disparu). C’est au nord de cet emplacement que sont construits entre 1937 et 1939 les nouveaux ateliers de la robinetterie et de l’artillerie consécutivement à la reprise du Programme naval de la Marine et des commandes de l’Armée en prévision d’un nouveau conflit (disparus). Fortement mobilisée par l’industrie de guerre jusqu’en 1940, avant d’être contrainte de travailler pour l’industrie allemande, Rateau conserve tout au long du conflit un niveau élevé d’activité comme l’atteste l’importance de son effectif porté à 2060 personnes en juin 1943. Epargné par les bombardements aériens, et après avoir récupéré une partie de son matériel confisqué, l’établissement est en capacité de relancer ses fabrications dès 1946. Si l’entreprise reçoit des commandes de robinetterie et de petits moteurs diesel pour péniches, l’essentiel de son activité est désormais guidé par les programmes nationaux de la Marine et encore plus par ceux d’Electricité de France et du Charbonnage de France. La première turbine de 40 000 kW destinée à la centrale électrique de Lourches est suivie d’autres commandes conduisant la société Rateau à étendre et moderniser ses installations.
En 1946, les halles des ateliers de montage (2) sont prolongées pour couvrir désormais 5 000m². L’outillage est renouvelé avec l’achat de tour plateau, de raboteuse à grand diamètre. Les circulations sont repensées et de nouveaux parcs à matériaux aménagés. Les ateliers ouest recevant la robinetterie, la fonderie de précision et les moteurs diesel pour bateaux sont agrandis et atteignent alors 10 000 m² continus de halles couvertes (disparues).
Le chantier le plus conséquent de la période reste celui de la nouvelle chaudronnerie née du transfert des dernières activités de l’usine du Pré-Saint-Gervais (8). Construit entre 1947 et 1949, à l’est de l’usine, en bordure de la route nationale, ce nouvel ensemble de 7 500 m² regroupe les ateliers de chaudronnerie, de soudure, tuyauterie, habillage, traçage, découpage, traitement thermique et laboratoire radio. Le programme a été réalisé par l’ingénieur Paulin qui met en œuvre une construction préfabriquée d’éléments en béton armé moulés au sol et assemblés à sec. Composé seulement de trois éléments : un poteau tubulaire coulé sur place, une poutre maîtresse et des éléments de couverture, l’ensemble a été pensé dans une logique d’économie constructive tout en répondant aux logiques de production. Les poteaux d’une hauteur variable de 9 à 16 mètres offrent un volume suffisant pour le levage de grandes pièces et intègrent des consoles de support des chemins de roulement de ponts-roulants. Les poutres présentent des portées de 12 à 20 mètres libérant le maximum d’espace au sol, et leur forme parabolique facilite l’écoulement des eaux pluviales. Les pièces de couverture jouent, quant à elles, le double rôle de poutre-chéneau et de système couvrant. Leur disposition en dents-de-scie, reposant alternativement sur une poutre haute et une poutre basse, suivant une orientation est-ouest, procure un flux lumineux uniforme et de grande qualité.
Au début des années 1950, le plan de reconstitution de la flotte de guerre, l’augmentation de la puissance de tranches-programmes d’EDF (de 100 à 250 mW) et les commandes industrielles tous azimuts, poussent l’entreprise à réaliser de nouveaux investissements. Entre 1952 et 1954, une opération de démolition reconstruction est engagée à l’emplacement des premiers ateliers pour réaliser une nouvelle unité d’usinage ainsi que des bureaux (9). Les bâtiments sont de nouveaux conçus par l’ingénieur Paulin qui applique son système de préfabrication? en béton armé. Adossé aux 10 000 m² d’halles d’ateliers, se dresse un bâtiment de bureaux et services sociaux parcourant les 135 mètres de la façade. S’élevant sur trois niveaux, il est édifié en béton armé et parement? de briquettes rouges. En dehors de sa toiture à deux pans reposant sur une charpente métallique, il décline tout le vocabulaire architectural de l’époque : ouvertures en bandeaux, travail des angles en arrondis, ossature, meneaux? et encadrements en ciment blanc.
En cette fin des années 1950, l’établissement est à son apogée. L’usine couvre près de 12 hectares et emploie 3200 salariés affectés à la production de gamme complète d’appareils pour la Marine (turbo-alternateurs, turbopompes, turboventilateurs, turbines à gaz, ventilateurs de chauffe, pompes alimentaire, d’extraction ou de circulation… ), des turbo-alternateurs pour centrales thermiques, et se lance dans le programme nucléaire civil et militaire. En 1955, elle fournit la première turbine à vapeur pour le réacteur de la centrale de Marcoule, puis équipe l’usine d’enrichissement d’uranium de Pierrelatte d’un compresseur à gaz lui ouvrant? de multiples commandes auprès du CEA. En partenariat avec Schneider, elle produit au cours des années 1960 treize unités de turbines pour centrales électriques dont celles de 600 mW de Porcheville et Cordemais.
Société au rayonnement international, Rateau passe sous le contrôle de la Compagnie Générale d’Electricité (CGE) en 1970, devenue Alsthom-CGE, afin de conforter l’entrée dans le nucléaire. Une restructuration industrielle est rapidement engagée se répercutant sur l’usine de La Courneuve. En 1972, les ateliers de fonderie et de modelage sont fermés, suivis des premiers plans de licenciement. Ceux-ci provoquent un important mouvement de grève des salariés avec occupation d’usine en 1974. Le mouvement est soutenu par les élus locaux et les responsables politiques et syndicaux. Jacques Duclos, Jack Ralite, Georges Séguy, James Marson, Henri Krasuki, rendent tour à tour visite aux ouvriers en lutte. Le mouvement se solde par une victoire des salariés. Le plan de licenciement est ajourné préservant près de 1800 emplois. L’établissement reçoit plusieurs commandes pour les centrales nucléaires de Fessenheim, du Bugey et du Tricastin. Les investissements sont relancés et les ateliers sont rénovés. L’ancienne fonderie est réaménagée en atelier central de montage et de chaudronnerie suite à la fermeture de la chaudronnerie située sur la route nationale.
En 1976, l’ancienne usine Rateau devient Division mécanique engineering d’Alsthom-Atlantique. L’activité grosse turbine quitte La Courneuve pour le Bourget et Belfort. La Courneuve se recentre progressivement sur les petites et moyennes puissances. Alsthom, GEC-Alsthom, Alcatel-Alsthom, Alstom, les réorganisations se succèdent jusqu’en 2003 où la décision est prise d’arrêter la fabrication des turbines à vapeur inférieures à 100 mW. Un plan de sauvegarde de l’emploi concernant 880 salariés est signé en 2004 aboutissant au recentrage de l’activité sur le service aux centrales de production d’énergie au sein d’Alstom Power Service. En 2005, le site de La Courneuve est vendu à un fond d’investissement britannique. Alstom se maintient sur place en louant les bâtiments situés à l’est de l’usine. La partie ouest est détruite et remplacée en parc d’activités par le groupe SEGRO.

Date de construction
1922-1926; 1933-1934; 1947-1948; 1950-1955; 1960
Organisme
service du patrimoine culturel de la Seine-Saint-Denis
Date de rédaction
02/12/2002
Code site
027inv008
Date de découverte ou d'enquête
1993
Source
inventaire départemental
Qualification de datation
campagne(s) de construction
Parties constituantes
atelier de fabrication ; entrepôt ; bâtiment administratif ; laboratoire
Intérêt
Remarquable

Illustrations

Carte postale ancienne, vérifier crédit ???

Carte postale ancienne, vérifier crédit ???
N° 4788 - jpg - 600 × 395 pixels Détails
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Grève usine rateau

Le portail de l’usine - les ouvriers devant la porte - PANO sur les bâtiments - discussion - ITW (…)
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conflit rateau

Entrée de l’usine à la COURNEUVE - ITW d’un ouvrier - les ateliers de l’usine - les machines (…)
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Fin conflit rateau

Façade usines avec ouvriers rassemblés devant - PANO G/D des ouvriers - intérieur des ateliers (…)
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La Courneuve ; usine Rateau - Plan de localisation des bâtiments

1- fonderie 2- atelier de montage 3- magasin d’expédition 4- bâtiment des essais 5- atelier (…)
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Date 31 janvier 2015
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Date 4 octobre 2024
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Type d’étude et de recherche
Localisation
  • 139-141 rue Rateau ; 157 avenue Paul Vaillant Couturier

Auteurs / protagonistes
Organisations