Saint-Denis, usine Christofle. Le site, desservi par le canal de Saint-Denis et la ligne de chemin de fer du Nord, entre en service en 1876. Les 21000m2 de terrains regroupent les ateliers d’affinage, de laminage, une fonderie, puis des ateliers de gravur
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Malgré quelques modifications, le site a conservé son aspect d’origine. Il est un des derniers témoins encore en activité de ces petites unités de production caractéristique de la fin du 19e siècle.
Saint-Denis, usine Christofle. Le site, desservi par le canal de Saint-Denis et la ligne de chemin de fer du Nord, entre en service en 1876. Les 21000m2 de terrains regroupent les ateliers d’affinage, de laminage, une fonderie, puis des ateliers de gravure sur acier, d’argenture et de polissage. Tous ces bâtiments s’organisent en fonction du parcours du produit en commençant par le coulage du nickel jusqu’aux ateliers de finition situés face à l’entrée sur rue. Leur architecture s’inscrit également dans un souci de rationalisation? de l’espace tout en bénéficiant, pour certains d’entre eux, d’un traitement de façade particulièrement soigné. Le bois, le fer et la brique sont les trois matériaux utilisés pour les structures, les charpentes et les murs. Les petits ateliers, regroupant les activités de base, prennent la forme de halles éclairées par des ouvertures en façade et par d’autres situés sur le toit appelées lanterneaux. Les plus grands, situés à l’entrée, sont de même composition mais disposent de d’avantage de surfaces vitrées pour des activités plus délicates.
Malgré quelques modifications, le site a conservé son aspect d’origine. Il est un des derniers témoins encore en activité de ces petites unités de production caractéristique de la fin du 19e siècle.