Société centrale de boyauderie, puis conserverie Magloire, puis usine SCOM, puis chaudronnerie Pelletier, actuellement magasins de commerce
Société centrale de boyauderie, puis Magloire, puis Société de construction d'outillage mécanique, puis Etablissement Henri Pelletier, actuellement magasins de grossistes
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L’installation sur le site de la Société centrale de boyauderie est attestée en 1905 alors que de premières constructions existent depuis les années 1890. A l’instar des autres établissements similaires fortement représentés dans le secteur, elle traite les boyaux provenant des abattoirs de la Villette, les séche et les sale pour les redistribuer aux industries agro-alimentaires ou encore de cordage. La Société centrale développe également une activité d’extraction de corps gras dont elle destine également la production aux secteurs de la chimie (graisses, huiles, savons etc..) ou de l’alimentation.
Vers 1919, l’établissement Magloire, spécialisé dans la préparation de tripes, reprend le site. Il y développe la conserverie alimentaire (pâté, cassoulet, choucroute, boeuf en gelée etc.)
Le site se compose d’une maison de gardien, d’un garage, d’un atelier de fabrication et d’un fondoir. Les garages et ateliers sont distribués parallèlement à la rue des Gardinoux. A l’extrême droite subsiste l’ancien fondoir à deux étages, avec en son pignon? une ouverture surmontée d’un arc en plein cintre. Son armature est en acier et le remplissage en briques. Il a été récemment réhabilité pour accueillir une boutique, ce qui a nécessité la création d’une ouverture en façade.
- Zone de saisine : ru de Montfort et occupations protohistoriques
- Église Notre-Dame des Vertus, périmètre associé au titre des abords monument historique
- Église Notre-Dame des Vertus
- Cheminée de la Documentation française
- Cheminée de la Documentation française, périmètre associé au titre des abords monument historique