Un conflit de bornage entre l’abbaye et la maison de Saint-Cyr d’une part, l’abbaye de Sainte-Geneviève, les seigneurs de Roissy et Mauregard d’autre part - [18e siècle, début]
Le bornage repectif de la châtellenie de Tremblay d’une part, des seigneuries de Roissy et de Mauregard d’autre part, fait l’objet d’un vif contentieux au début du 18e siècle. Ce mémoire démontre l’absence de fondement des prétentions de l’abbaye de Sainte-Geneviève d’une part, des seigneurs de Roissy et de Mauregard d’autre part, sur les terres de l’abbaye et de la maison de Saint-Cyr situées au nord du Grand Chemin de Dammartin. A Sainte-Geneviève, décimateur de Roissy, qui revendique ce titre sur l’enclave en question, il est répondu que son droit d’y percevoir la dîme lui vient de ce que l’abbaye lui a louée, mais qu’en tout état de cause, c’est Saint-Denis et Saint-Cyr qui demeurent décimateurs. Aux seigneurs de Roissy et de Mauregard, qui ont planter des ormes sur le bord du chemin afin de marquer la limite qu’ils entendent donner à leurs seigneuries, il est rappelé, de façon fort mordante, que ce bornage unilatéral est de ce fait même sans fondement juridique et que, de toutes façons, il n’ont depuis joui, ni l’un ni l’autre d’aucun droit seigneurial. La fermeté de la réaction de l’abbaye et de la maison de Saint-Cyr s’explique évidemment par le fait que ces prétentions affectent des terres parmi les meilleures de la châtellenie, ce que le mémoire rappelle d’ailleurs. L’argumentaire de Saint-Denis et de Saint-Cyr est particulièrement solide et s’appuie sur une explication efficace des archives dont on peut apprécier à cette occasion la conservation et l’accessibilité.
Documents
Un conflit de bornage entre l’abbaye et la maison de Saint-Cyr d’une part, l’abbaye de Sainte-Geneviève, les seigneurs de Roissy et Mauregard d’autre part
Crédits | Crédits non renseignés |
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Poids | 86.6 ko |
Date | 14 novembre 2016 |
Fichier | ad78_d900.pdf |