église Saint-André
église Saint-André
La carte de Delagrive (1740) représente, à l’est de l’enceinte du château, à l’écart de l’habitat, une église flanquée au nord et à l’ouest d’un cimetière. Il s’agit de l’église Saint-André, attestée en 1050. D’après Roblin 1971, le culte de saint André est cependant antérieur au 8e siècle. L’église est cédé à Saint-Martin des Champs par Geofroi, évêque de Paris, en 1089-1090. Au début du 13e siècle, le présentateur à la cure est le prieur de Saint-Martin des Champs. Vers 1650, les murs du cimetière sont relevés ; les autels sainte Anne et saint Roch sont supprimé. En 1769, le titre paroissial est transféré à l’église Saint-André et Saint-Pierre située dans le village. L’église et son cimetière ne sont plus représentée sur la carte des Chasses (1764-1808), mais il semble que ce dernier demeure en service jusqu’en 1840. Lebeuf 1755 fait état d’un édifice doté de deux petits collatéraux aux côtés du choeur et d’une tour étroite qui paroit désigner un ancien édifice sur lequel on auroit couché un nouvel enduit ; l’auteur rapporte l’existence d’une dalle tumulaire du 13e siècle.
Illustrations
"Paris et environs. Feuille IX" (détail)
Crédits | © Département de la Seine-Saint-Denis |
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Dimensions | 600 × 449 pixels |
Résolution | 0.3 Mpx |
Poids | 9.8 kio |
Date | 6 mai 2004 |
Fichier | 513_pleinecran.jpg |
- Histoire de la banlieue ecclésiastique de Paris. Tome 3-6., Lebeuf, abbé Jean (1754)
- Pouillés de la province de Sens., Longnon, Augustee (éd.) (1904)
- Bobigny (lez-Pariz) : La seigneurie, la commune et la paroisse de l’an 450 à nos jours., Masson abbé (1887)
- Le terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque : Peuplement et défrichement dans la civitas des Parisii (Seine, Seine-et-Oise)., Roblin, Michel (1971)