la Barre
la Barre
Le fief de la Barre, qui relève du seigneur de Champigny-sur-Marne, est acquis par Jean Catin, avocat au Parlement, en 1500. Le 27 juillet 1512, Catherine de Neuville, sa veuve, donne à l’abbaye de Montmartre divers biens à Noisy et à Bry formant le fief de la Barre, à savoir "un hostel et dépendances manables, celliers, caves, étables, puits, grande cour : clos de murs, jardin peuplé d’arbres fruitiers, avec un quartier et demi de vignes, tout entretenant : assis à Noisy, devant l’église dudit lieu, tenant d’une part à Maitre Jehan Villet et au jardin du moulin, d’autre part en entrant à la rue et aux représentants de maitre Jehan Lemaitre pour le fief de la Normandie, aboutissant par en bas la rivière de Marne. Le tout contenant 13 arpens ou environ. Item un demi arpens et un demi quartier de saulsaye assis audit lieu, tenant d’une part à Guillaume Cynette et d’aultre part la rivière de marne. Item une île contenant un quartier et demi, assis au dit lieu, ensemble une autre ile contenant trois quartiers, le tout enclose dans la rivière de Marne". En 1661, Joseph Dorat, conseiller au Parlement de Paris, seigneur de la Barre, obtient que l’emprise du cimetière soit légèrement réduite afin de permettre l’aménagement d’une allée conduisant à son château. Le château n’est pas individualisé sur la carte de Delagrive (1740). La carte des Chasses (1764-1808) figure une construction rectangulaire d’une vingtaine de mètres de long que l’on retrouve sur les minutes de la carte d’état-major (1818). Celles-ci représentent en outre à bâtiment faisnt retour à angle droite au sud-est du château et deux bâtiments allongés, parallèles l’un à l’autre, à l’ouest. Ces deux dernières constructions ne sont pas figurés sur la carte des Chasses. En 1914, M. Mentienne, maire de Bry-sur-Marne, met à la disposition de la ville de Paris, pour être utilisé dans l’Hôtel de Sens, une porte à deux vantaux de la fin du XVe siècle provenant du manoir de la Barre et employée dans l’église après la démolition du château.