Caserne des Suisses (détruite), fronton conservé

Casernement militaire

par Benoît Pouvreau, Claude Héron, Michaël Wyss

Une caserne pour la garde royale, 1754-1768

Après Rueil-Malmaison, Saint-Denis abrite un régiment de gardes suisses, corps d’élite assurant la garde du roi dans la deuxième moitié du 17e siècle. Les gardes suisses sont jusqu’alors logés chez l’habitant. Afin de mettre un terme à ce système, les habitants de la ville s’engagent à participer aux frais de construction d’une caserne. Louis XV décide en 1754 de la construction de trois casernes de gardes suisses à Rueil-Malmaison, Courbevoie et Saint-Denis pour maintenir l’ordre public et satisfaire les demandes des habitants. Les trois casernes sont confiées à l’architecte Charles-Axel Guillaumot (1730-1807) qui les édifient sur un même plan? à partir de 1756.

À Saint-Denis, la caserne occupe une grande parcelle rectangulaire en dehors de l’enceinte de la Ville, sur la route de Chantilly. L’édifice principal est implanté en fond de parcelle formant une vaste cour destinée à l’exercice. La caserne est constituée d’un grand corps de bâtiment flanqué de deux ailes en retrait, de moindre envergure. Au centre de l’édifice, un pavillon? central orné d’un fronton affirme les références au style classique de Guillaumot. Un mur ceint l’ensemble, ponctuellement doublé de dépendances, et deux pavillons marquent l’entrée donnant sur la place de la caserne. En 1769, on y affecte le régiment des gardes de Paris et en 1789, les gardes françaises. L’ensemble participe de la défense de Paris en 1870, elle est alors la "grande caserne" pour la distinguer de la "petite caserne" installée dans le carmel désaffecté depuis la révolution. L’édifice conserve son usage de casernement jusqu’à l’entre-deux-guerres mais des projets de cession immobilière se font jour. Ainsi, un projet de réaffectation et de densification de 1927 d’Henri Grosmèche est notamment conservé aux Archives municipales de Saint-Denis (AMSD 5 M 3). Ce projet est peut-être en lien avec les projets contemporains d’aménagement du fort de Double-Couronne tout proche.

La caserne des Suisses devient un camp, puis un Frontstalag, 1939-1940

En octobre 1939, la caserne des Suisses est, de fait, désaffectée de toute occupation militaire puisqu’elle devient « centre de rassemblement des étrangers », un camp d’internement des « ressortissants des puissances ennemies » mis en place par la Troisième République. Elle s’inscrit dans un vaste réseau régional de camps temporaires destiné à interner les civils Allemands et Autrichiens résidant en région parisienne. Le stade Roland Garros, le Vél’ d’Hiv’, les prisons de la Santé et de la Petite Roquette à Paris, les écuries de Maisons-Laffitte, le stade Buffalo à Montrouge, le stade Yves du Manoir à Colombes, ou encore le fort de Chelles constituent l’essentiel de ce réseau de camps. En région parisienne, cet internement est de courte durée, quelques semaines, et concerne environ 8 000 hommes dont 5 000 juifs. Ils sont rapidement transférés vers des camps comparables en province, notamment celui de Meslay-du-Maine en Mayenne ainsi que dans le sud de la France.

En juin 1940, la Wehrmacht s’installe de façon conséquente à Saint-Denis qui devient ville de garnison, la caserne des Suisses est certainement investie pour le casernement des troupes dans un premier temps. En août 1940, elle est réaffectée à l’internement de 1 500 hommes, des ressortissants des « puissances ennemies du Reich », essentiellement des civils britanniques résidant en zone occupée (que des hommes, de 16 à 75 ans) ainsi que des ressortissants du Commonwealth (canadiens, australiens, maltais, palestiniens, égyptiens…). Vivant et travaillant en France depuis des années, beaucoup d’entre eux ont épousé des françaises et fondé une famille. La caserne des Suisses, dite souvent « grande caserne », devient ainsi le Frontstalag 220. Préalablement détenus à la prison de Fresnes, les ressortissants britanniques et du Commonwealth sont transférés à Saint-Denis. La surveillance du camp est assurée par un détachement de la Wehrmacht constitué de quelques officiers et de 150 hommes.
Dès septembre 1940, le camp compte déjà plus de 1 600 internés. À partir de décembre 1940, le camp de Drancy à la cité de la Muette (Frontstalag 111), qui accueillait jusque là des prisonniers de guerre français et britanniques en transit vers les stalags et oflags, devient une annexe du camp d’internement de Saint-Denis (Frontstalag 220). En janvier 1941, selon le maire, le camp d’internés compterait environ 2 000 hommes. Le 12 février 1941, trois internés, un anglais et deux canadiens, s’évadent de la caserne des Suisses grâce à l’organisation de Résistance les « Bataillons de la mort ». D’autres évasions auraient eu lieu durant toute l’année 1941.

En juillet 1941, lors de la visite opérée par la Croix Rouge, 1 160 internés sont comptabilisés à Saint-Denis et 906 internés britanniques à Drancy dont 112 canadiens, rejoints depuis peu par un millier de civils français rapatriés d’Allemagne. Parmi les 1 160 internés de Saint-Denis, les visiteurs de la Croix-Rouge compte « 42 canadiens, 12 australiens, 350 britanniques, de nombreux maltais, etc., descendants de britanniques », 100 hommes environ au-dessus de 60 ans et 200 hommes environ au-dessous de 20 ans. Ce 8 juillet 1941, 5 baraques sont en cours d’aménagement dans la cour centrale. Un jardin potager a été créé dans la petite cour arrière et les conditions d’internement sont globalement correctes. La vie culturelle au sein du camp est particulièrement dynamique (bibliothèque, orchestres, dont celui de jazz d’Arthur Briggs). Le camp apparaît aux membres de la Croix-Rouge bien mieux entretenu qu’en octobre 1940, lors de leur première visite. En juillet 1941, les internés malades (64) sont soignés au Val de Grâce mais en 1944, une partie de l’hôpital de Saint-Denis est réquisitionnée à cette fin (le pavillon Larrey et les « pavillons 5 et 10 », notamment sont équipés de barbelés, précision en légende de photographies du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de 1944, exclusivement). Le 12 novembre 1943, lors d’une perquisition à la caserne des Suisses, la Gestapo aurait trouvé des armes et un poste émetteur T.S.F. Un tunnel de 20 mètres aurait été creusé dans la cave en vue d’une évasion. À quelques jours de la Libération, des détenues malades du camp du fort de Romainville auraient été transférées au pavillon 10 de l’hôpital de Saint-Denis, partie prenante du camp.

Camp de « suspects de collaboration avec l’ennemi » puis de prisonniers de guerre allemands, 1944-1947

Le camp est libéré fin août 1944 en même temps que la ville. En septembre 1944, le pillage du matériel et des locaux est constaté par la municipalité. Le camp est alors transformé en camp de « suspects de collaboration avec l’ennemi » pour quelques mois avec quelques 1 312 détenus au 15 novembre 1944, au même titre que le camp de Drancy (5 451 détenus). Le fort de Noisy-le-Sec à Romainville a également eu cette affectation à l’automne 1944 (1 275 détenus). En décembre 1944, les effectifs sont quasiment les mêmes à Saint-Denis, un peu moins élevés à Drancy et ont presque diminué de moitié à Romainville. La caserne des Tourelles à Paris complète le dispositif pour la Seine ; la Seine-et-Marne et la Seine-et-Oise sont désormais mises à contribution mais pour de plus petites unités, le plus souvent dans des casernes. Fin janvier 1945, le camp de Saint-Denis semble toujours exister, puisqu’il figure dans une note au ministre de l’Intérieur concernant la commission de contrôle des camps d’internement de la Seine, de la Seine-et-Oise et de la Seine-et-Marne. Il disparaît très vraisemblablement au cours de l’été 1945. Ainsi, au 31 août 1945, seuls les camps de Drancy, des Tourelles et de Versailles (caserne de Noailles) demeurent en activité malgré une baisse très notable des effectifs. Cependant, il est bientôt affecté à la détention de prisonniers de guerre allemands et ce jusque fin 1947.
Quoi qu’il en soit, le dépôt de Saint-Denis se singularise. En accueillant le « Centre d’études », il constitue avec les camps de PG Allemands de Lyon, d’Orléans et de Chartres, dans une moindre mesure, un des lieux expérimentaux où le gouvernement refonde les bases de l’amitié franco-allemande fin 1946 et début 1947. André François-Poncelet en témoigne dans Le Figaro début avril 1947 :
« À Saint-Denis, dans l’ancienne caserne de l’infanterie coloniale, se trouve à l’heure actuelle, entouré de fils de fer barbelés et gardé par une compagnie de tirailleurs marocains, un dépôt de prisonniers de guerre allemands (PGA). Mais à l’intérieur de ce dépôt, l’autorité militaire a groupé une soixantaine d’officiers de réserve de la Reichwehr, pour la plupart lieutenants ou sous-lieutenants, appartenant aux carrières libérales, juristes, professeurs, journalistes. Elle a constitué avec eux, et pour eux, un « Centre d’Études ». Là, ces officiers prisonniers ont à leur disposition les journaux et périodiques français ainsi qu’une bibliothèque variée, comprenant déjà plus de 2000 volumes. Chacun y puise selon sa spécialité et ses goûts. En outre, des conférences sont faites sur des sujets qu’ils indiquent eux-mêmes par des personnalités françaises, venues du dehors et qu’ils manifestent le désir de connaître et entendre. Aucune pression n’est exercée sur eux, aucune atteinte n’est portée à l’indépendance de leur jugement, […] les officiers français dont ils relèvent poussant même le scrupule jusqu’à s’abstenir d’assister aux conférences organisées à la demande des prisonniers. Ce libéralisme en action dont ils respirent ainsi l’atmosphère au sein même de leur captivité avant le moment où ils seront renvoyés dans leur pays, aura-t-il sur eux, sur quelques-uns d’entre eux, une influence salutaire ? On se plaît à l’espérer. Il m’a paru, en tout cas que cette intelligente initiative, conduite avec beaucoup de tact et un sens psychologique très aiguisé par le colonel Ferlus, chef du centre d’études, méritait d’être signalé. » Il conclut son article, après avoir rendu compte de l’échange fructueux qu’il a eu avec eux autour de sujets comme la situation internationale, l’avenir de l’Europe, la relation franco-allemande, en formant le vœu que « l’expérience qui se poursuit au centre d’études soit encouragée et imitée ».

Désaffectée, la caserne est condamnée, 1948-1969

Réaffectée à un usage militaire pacifique, la caserne des Suisses accueille la Direction générale des Prisonniers de guerre du ministère en 1948. Elle est progressivement abandonnée par le ministère de la Défense au début des années 1960. Dans le cadre de la réforme administrative de la région parisienne de 1964, elle est envisagée pour accueillir la Préfecture de la future Seine-Saint-Denis, avant que Bobigny ne soit finalement choisie comme ville préfecture du nouveau département. À l’automne 1968, il est finalement envisagé de la détruire pour construire un des deux Instituts Universitaires Technologiques de Saint-Denis, nouvelles structures de formation préfigurant l’université Saint-Denis-Villetaneuse, future Paris XIII. Le premier IUT sort de terre avenue Lénine, conçu par l’architecte Jean Balladur, tandis que la menace sur la grande caserne se précise. En décembre 1968, l’information est publiée dans le Bulletin municipal de Saint-Denis et le projet est présenté en Conseil municipal en mai 1969. Le Saint-Denis républicain du 23 mai 1969 titre « Que va devenir l’ancienne caserne ? » alors que les travaux ont débuté en avril. Le ministère de la Défense a d’ores et déjà cédé le terrain au ministère de l’Éducation nationale et le projet fait l’objet d’une maquette. La démolition est effectuée en juin 1969 malgré une certaine émotion dans la ville. Le fronton du pavillon central est alors déposé et conservé en marge du site et l’IUT ouvre ses portes en novembre 1969. L’ensemble est complété de l’école normale nationale d’apprentissage (ENNA) destinée à la formation des professeurs de l’enseignement technique, restaurant et résidence universitaires sont également prévus.
En 1998, une borne témoignant de l’histoire de la caserne des Suisses et son utilisation pendant la Seconde Guerre mondiale est posée sur la place du 8 mai 1945. Celle-ci a alors été réaménagée par Paul Chemetov et Borja Huidobro en lien avec les aménagements du tramway T1.

Archives municipales de Saint-Denis : les rares archives sur le camp sont conservées sous les cotes 32 AC 12, 47 AC 8, 57 AC 21, d’autres ressources sont accessibles sur le site des archives municipales de la ville de Saint-Denis.

Archives nationales :
« Situation des camps arrêtée au 15 novembre 1944 », AN, F7 15087, il est précisé pour Saint-Denis :
« caserne du 21ème régiment d’infanterie ».
« Situation des camps - décembre 1944 », AN, F7 15087, les Archives de la Préfecture de Police, APP BA/1847, précisent pour Saint-Denis : « grande caserne de Saint-Denis après la Libération ».
AN, 19860581, article 44 (versement du ministère de l’Intérieur).
« Situation des camps – 31 août 1945 », AN, F7 15086.

Archives de la Croix-Rouge internationale (Comité international de la Croix-Rouge, CICR) : Les photographies conservées par le CICR à Genève témoignent de nombreuses visites du camp de Saint-Denis par la Croix Rouge : le 22 octobre 1940, le 8 juillet 1941, le 29 juin 1943, le 22 décembre 1943 (visite à Chantilly), le 25 février 1944, les 24 et 29 mai 1944, le 29 juin 1944. Le rapport de la Croix Rouge sur sa visite de Drancy du 8 juillet 1941 témoigne de la présence récente de marins de la Marine marchande britannique, désormais à « Romainville », et de Palestiniens parmi les nécessiteux. Ils étaient 992 internés
« britanniques » au 10 mai 1941. Les 1008 civils français présents à Drancy le 8 juillet 1941 sont « de retour d’Allemagne (civils ayant par erreur été considérés comme militaires et renvoyés en France pour être libérés), les deux tiers d’une aile du bâtiment leur sont actuellement réservés ».

Grynberg Anne, Les Internés juifs des camps du sud de la France, 1939-1942, Assistance, solidarité, sauvetage, thèse d’histoire de l’Université Paris 1, 1989. pp. 138-139, pp. 147-149, p. 155, pp. 180-181, p. 239
Rapport des Renseignements Généraux du 09/09/1940 cité par Peschanski Denis, La France des camps. L’internement 1938-1946, Paris, Gallimard, 2002, p. 204.
Collectif, Une histoire de la Seine-Saint-Denis au XXe siècle, Cdrom, Conseil général de la Seine-Saint-Denis, Archives départementales, 2005.
Fontaine Thomas, Les oubliés de Romainville. Un camp allemand en France (1940-1944), Paris, Taillandier, 2005, 144 p., pp. 17, 92.
Théofilakis Fabien, Les prisonniers de guerre allemands en mains françaises (1944-1949) : captivité en France, rapatriement en Allemagne, thèse de 3ème cycle, Université de Paris X Nanterre, 2010, 1199 p. (plus un volume d’annexes), pp. 305, 833, 893, 1020, 1094.
François-Poncelet André, « Chez les PGA », Le Figaro, n° 799 du 08/04/1947, pp. 1 et 3.
Giovaninetti Marc, « Les origines dionysiennes de l’université Paris XIII », pp. 68-83, in Girault J., Lescure J.-C., Vadelorge L. (dir.), Paris XIII. Histoire d’une université en banlieue (1970-2010), Paris, Berg éditeurs, 2012, 303 p.

Date de construction
1754-1757
Organisme
Service du patrimoine culturel de Seine-Saint-Denis
Date de rédaction
2016 et 2006
Code site
066inv037
Date de découverte ou d'enquête
2016 et 1996
Destination successive
casernement militaire, camp d'internement, camp de prisonniers de guerre, bureaux de l'administration de la Défense

Illustrations

"Vue perspective de la grande rue de Saint-Denis en France, et des nouvelles casernes de Suisses", vue de sortie nord de la ville de Saint-Denis

"Vue perspective de la grande rue de Saint-Denis en France, et des nouvelles casernes de (…)
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Cadastre napoléonien. Saint-Denis. Section G (détail)

Cadastre napoléonien. Saint-Denis. Section G (détail) ; caserne des Suisses ; état époque (…)
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Saint-Denis, Caserne des Suisses (carte postale).

Saint-Denis, Caserne des Suisses (carte postale), vers 1905. Archives départementales de la (…)
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Saint-Denis, Caserne des Suisses (CICR).

Saint-Denis, caserne des Suisses. Vue de la grande cour du camp d’internement, avant la création (…)
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Saint-Denis, Caserne des Suisses (CICR).

Saint-Denis, Caserne des Suisses (CICR). Le camp d’internement vu de l’extérieur. Visite de la (…)
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Saint-Denis, Caserne des Suisses (CICR).

Saint-Denis, caserne des Suisses. Vue du jardin jouxtant l’arrière-cour, cultivé par les (…)
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Saint-Denis, Caserne des Suisses (CICR).

Saint-Denis, Caserne des Suisses (CICR). Entrée principale du camp d’internement, au centre un (…)
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Saint-Denis, Caserne des Suisses (CICR).

Saint-Denis, caserne des Suisses. Livraison du vin au camp des internés civils britanniques. (…)
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Saint-Denis, Caserne des Suisses (CICR).

Saint-Denis, Caserne des Suisses (CICR). Vue de la seconde entrée du camp, à l’intérieur de (…)
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Saint-Denis, Caserne des Suisses (CICR).

Saint-Denis, caserne des Suisses. "Bureau des paquets" où les familles des internés pouvaient (…)
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Saint-Denis, Caserne des Suisses (CICR).

Saint-Denis, caserne des Suisses. Familles des internés repartant d’une visite avec les colis de (…)
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Saint-Denis, Caserne des Suisses (CICR).

Saint-Denis, caserne des Suisses. Vue de la cour arrière de la caserne. Cliché pris lors de la (…)
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Saint-Denis, hôpital (CICR).

Saint-Denis, hôpital (CICR). Le bâtiment Larrey (détruit), de l’actuel centre hospitalier (…)
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Saint-Denis, hôpital (CICR).

Saint-Denis, hôpital (CICR). Ces bâtiments (pour une grande part détruits) de l’actuel centre (…)
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Saint-Denis, hôpital (CICR).

Saint-Denis, hôpital (CICR). Un des vastes couloirs desservant les grands pavillons Tollet (…)
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Saint-Denis, hôpital (CICR).

Saint-Denis, hôpital (CICR). Internés britanniques et ressortissants du Commonwealth posant, (…)
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Saint-Denis, Caserne des Suisses (CICR).

Saint-Denis, caserne des Suisses. Bâtiment situé au sein de la cour permettant les visites des (…)
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Saint-Denis, hôpital (CICR).

Saint-Denis, hôpital (CICR). Barbelés ceinturant les pavillons de l’hôpital annexés au camp (…)
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Saint-Denis, hôpital (CICR).

Saint-Denis, hôpital (CICR). Barbelés et cour de la partie annexée par le camp d’internement au (…)
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Date 29 août 2018
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Saint-Denis, Caserne des Suisses.

Saint-Denis, caserne des Suisses. Vue oblique en 1948 alors que la caserne n’abrite plus que des (…)
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Date 24 août 2018
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